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L'émir Abd El-Kader



L'émir Abd El-Kader) (né en 1808 près de Mascara en Algérie - décédé le 24 mai 1883 à Damas Syrie), est un théologien soufi algérien, également écrivain-poète et philosophe, homme politique et résistant militaire face l'armée coloniale française. Il se trouve aussi être un ami de Napoléon

Abd el-Kader Ibn Muhyi-Din El Hassani , né en 1808 à la Guetna de l’oued al-Hammam, à l’Ouest de Mascara ( Algérie).Il  appartenait à une famille d’origine chérifienne qui dirigeait une zawaya  des kadiriyya. L’éducation religieuse qu’il reçut fit de lui un musulman mystique et un théologien. Mais les circonstances le transformèrent en guerrier. Devenu soldat pour défendre la terre d’Islam, sa tentative de créer un État indépendant devait laisser un souvenir prestigieux: il est célébré aujourd’hui comme le fondateur de la nation algérienne. Proclamé «sultan des Arabes» par quelques tribus de l’Oranie le 22 novembre 1832, Abd el-Kader s’imposa par une victoire sur les milices de l’ancien bey turc et mena avec bravoure, pendant quinze ans, la guerre sainte contre les Français.. Abd el-Kader en profita pour étendre son autorité dans les provinces d’Oran, d’Alger, du Titteri et jusque dans le Constantinois afin organiser un État arabe et musulman.Comme son maitre Ibn El Arabi qui quitta sa terre natale El Andalus, Abdel Kader abandonnera l’Algérie; Ibn El Arabi affirme que « tous les chemins sont circulaires » et le parcours entrepris ne conduit jamais qu’a SOI-MEME. Comme toujours El Amir consulta ses proches ainsi que les savants du monde musulman depuis El Azhar jusqu’à Fès: comment le Mudjahid peut-il devenir Muhadjir? L’exile s’impose répondirent les Ulémas lorsque le musulman ne peut plus jouir pleinement de sa foi dans son pays. Son exil en France lui a permis d’organiser sa vie autour des prières rituelles. Il s’occupait de ses enfants et de son entourage. Chaque moment de sa journée était consacré à l’étude de l’Islam. Les visiteurs qui venaient le voir étaient fascinés par sa hauteur de vue, ses connaissances scientifiques et sa curiosité intellectuelle . Tous rendent hommage à son abnégation et à sa grandeur dans l’adversité. L’homme était si grand qu’il s’imposa à l’admiration de ses adversaires, et les Français furent nombreux à lui rendre  un hommage enthousiaste et à le défendre durant une captivité aussi douloureuse qu’imméritée. Idées, sentiments, gestes et actions, tout en lui porte le signe privilégié de la noblesse et de la grandeur. Il est de ces êtres rares, qui, de siècle en siècle, de millénaire en millénaire, offrent au genre humain une idée de la profession, ainsi qu’un modèle exemplaire. Par sa vie, son caractère et ses oeuvres, El Emir Abd-El-Kader honore  son pays sa foi et l’humanité toute entière

       Dans la troisième partie de son existence, qui se déroula tout entière dans le Proche-Orient, de 1852 à 1883, Abd el-Kader se consacra presque exclusivement à l’étude et à la




méditation religieuse. Cette orientation répondait à une vocation profonde; dès sa jeunesse, il avait manifesté le goût de l’oraison et de l’exercice mystique. A Bursa en Turquie, il rédigea un traité de philosophie religieuse à l’usage des chrétiens qu’il intitula « Rappel à l’intelligent, avis à l’indifférent ».  Installé à Damas, où il vécut de 1855 jusqu’à sa mort, il prit figure de maître spirituel: son enseignement y fut recueilli. Une partie de ses propos et de ses commentaires écrits a été publiée sous le titre Le Livre des haltes  (mystiques), très partiellement traduit en français. Cet ouvrage, dont la splendeur littéraire frappe, révèle la profondeur du mysticisme de l’émir. Il s’y affirme disciple d’un des plus grands soufis de l’Islam, Ibn ‘Arabi, le Cheikh al-akbar  (ce qu’on a pu traduire par Doctor maximus  de la gnose islamique). Ainsi s’explique la volonté d’Abd el-Kader d’être inhumé à Damas près de la tombe d’Ibn ‘Arabi.
 

Généalogie de l’Emir Abdelkader
           Abdel Kader ibn Muhyidin, ibn Mostafa,(qui s’est installé définitivement dans la plaine d’Ighriss)  ibn Muhammad, ibn El Mokhtar,ibn abdel Qadi, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Abdel-Kaoui, ibn Ali, ibn Ahmed,  ibn Khaled, ibn Yussef, ibn Ahmed, ibn Bachar, ibn Muhammed, ibn Massoud, ibn Taous, ibn Yacoub, ibn Abdelkaoui, ibn Ahmed, ibn Muhammad, ibn Idriss II , ibn Idriss I, ibn Abdallah El Kamel, ibn Hassan El Muthana, ibn Hassan Essabt, ibn Fatima Zahra bint Rassul Allah  

Avant de clore cet essai sur les Chorfas du Maghreb, je tiens à remercier mon ami le Docteur Saissi de Safi (Maroc) qui m’a écrit et encouragé lors de la conception de ce site sur les Ahluelbeit. En reconnaissance je tiens à mentionner dans ce travail l’arbre généalogique de sa famille descendant des Amghar, Maslouhi, Slitine, Bzioui ou Saissi.

Elhassan Saissi, fils de Thami, fils de Lahbib, fils de Abdessallam, fils de Bachir, fils de Abdallah, fils de Mohammed, fils de H'ssaine, fils de Ismail, fils de Abdessallam, fils de Said, fils de Ahmed, fils de Abdallah fils de H'ssaïne fils de Saïd fils de Ibrahim fils de Yahya fils de Ibrahim fils de Mohamed fils de Youssof fils de Youness fils de Idris fils de Abdeljalil fils de Abdallah dit Amghar Saghir fils de Mohamed fils de Ali fils de Adeladim fils de Mohamed Abou Abdallah Amghar Alkabir, fils de Abou Jaâfar Isshak, fils de Ismaïl, fils de Mohamed, fils de Abou Bakr, fils de Ahmed, fils de Houssaïne, fils de Abdallah, fils de Ibrahim, fils de Yahya, fils de Moussa, fils de Abdelkrim, fils de Massôud, fils de Salih, fils de Abdallah, fils de Abderrahmane, fils de Mohamed, fils de Abou Bakr, fils de Tamim, fils de Yassir, fils de Omar, fils de Yahya, fils de Abou Kassim, fils de Abdallah, fils de Idris II, fils de Idris I, fils de Abdallah Alkamil, fils de Alhassan Almouttana, fils de Alhassan, fils de Ali et Fatima-azzahra, fille du prophète Sidna Mohammed.( Que la paix et la bénédiction soit sur lui)
  Conclusion 
 Ce travail reste incomplet vu la nombreuse descendance du prophète, mais il nous semble qu’il a pour mérite de donner un aperçu sur la répartition géographique des « Chorfas » Hassanien dans le Maghreb Arabe.
L’arrivée d’Idris premier  à Wallilah ( Zerhoun) a eu surtout des conséquences positives et des suites heureuses quant à la répartition de la descendance du Prophète

  Grâce à ce transfert de la descendance chérifienne d’Orient vers l’occident, l’expansion de l’Islam a pu se réaliser d’une manière certaine aussi bien en Afrique qu’en Europe et maintenant nous assistons à son expansion dans les pays Anglo-saxons . En ce troisième millénaire, la postérité de notre Prophète Muhammad reste très active à travers le monde, surtout au Maroc ou sa majesté le jeune roi Muhammad VI avec l’appui de toute sa famille, reste attaché au message tracé par ses ancêtres descendants de Ali et de Lalla Fatima Bent Rassul Allah le Prophète Muhammad.


-rédégé par: M.Timsi
la source: timsiculture.blogspot.com
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