Abou Bakr As-Siddiq
Abû Bakr de
son vrai nom `Abdallah (serviteur de Dieu) Atîq (le libéré) “as-Siddîq” (le
véridique) ben Abî Quhâfa]
Abû Bakr, Abû Bakr ou Aboubéker surnommé par les sunnites
as-Siddîq[],
est un dirigeant religieux, politique et militaire. Il fut le premier calife de l'islam, de 632 à 634.
Son nom
signifie "le père de l'aîné" : il aurait possédé un nombre
important de chameaux
dont il prenait grand soin].
Son nom est à l'origine des noms Boubaker, Boubakeur (Afrique du Nord), Babaccar et Boubacar
(Afrique noire). Son surnom est As-Siddîq (le véridique).
Succession] Il fut le premier homme à embrasser l'islam (selon la tradition
sunnite) après la première femme de Mahomet, Khadija, et les deux fils adoptifs
du prophète, alors qu'il était marchand à La Mecque.
Selon la plupart des sources chiites, ce serait Ali, le cousin du prophète qui
vivait dans la maison du prophète, qui aurait le premier embrassé l'islam suivi
de Zayd fils adoptif du prophète. Lors de l'hégire,
Aboubakr quitta la Mecque pour s'installer avec Mahomet
à Médine. Au cours de la maladie qui lui fut
fatale, ce dernier désigna Abû Bakr pour diriger les prières en son absence. À
la mort de Mahomet, Abû Bakr devint le premier calife.
Politique Il maîtrisa les révoltes de tribus de Hedjaz et Nejd, la première rejetant
l'islam et la seconde refusant de lui payer la zakat. Il rencontra de
fortes oppositions de toute parts mais les surmonta. La plus sérieuse
opposition vint de Musaylima vaincu par Khalid ibn al-Walid à la bataille d'Al-Yamâma (en).
Après cette
bataille au cours de laquelle près de 1 200 musulmans dont 39 grands Compagnons
et 70 maîtres-récitateurs du Coran perdirent la vie, `Omar incita Abû Bakr à envisager la
préservation des versets révélés. C'est à Zayd ibn Thâbit
qu'échut la tâche de compiler l'ensemble des versets en un seul livre. Ce
livre, une fois achevé, fut gardé par Hafsa,
une des épouses de Mahomet et fille de `Omar ibn al-Khattâb.
Il entraîna
ses généraux à la conquête de l'Arabie
tout entière. Après sa mort, les autres califes partirent faire la guerre hors
de la péninsule.
Décès Abû Bakr mourut le 23 août 634[5]
à Médine. Peu avant sa mort, il fit d'`Omar son successeur après avoir consulté
les compagnons proches et influents. Abû Bakr est enterré dans une chambre
attenante à la « Mosquée du Prophète », Masjid al-Nabawi,
à Médine, à droite de la tombe de Mahomet.
Sa relation avec Mahomet Abû Bakr entretenait une relation étroite avec Mahomet,
avant et après la révélation. Ce dernier a pris maintes fois sa défense. Il a
remplacé Mahomet comme Imam de la prière pendant les derniers jours du
prophète, la prière est un rite important dans la confession musulmane
Abu ad-Darda'a
al-Ansari a rapporté que Mahomet a dit :
« N'allez-vous
pas laisser tranquille mon compagnon ! N'allez-vous pas cessez, et laisser
tranquille mon compagnon ! Lorsque je vous ai dit : " Ô peuple,
je suis le Messager d'Allah auprès de vous ! Vous m'avez répondu :
" Menteur !", sauf Abû Bakr qui, lui, m'a cru! »
« Quand
j'ai invité les gens à embrasser l'islam, tous ont pris un temps de réflexion et
d'hésitation, excepté Abû Bakr : il ne s'est pas retenu, et n'a pas hésité[! »
« S'il
m'avait été permis d'avoir pour ami intime quelqu'un d'autre que Allah, cela aurait été Abû
Bakr. Seulement il est mon frère et mon compagnon. »
Pourtant, on
ne rapporte d'Abu Bakr que onze hadiths, alors qu'il vécut avec le prophète dés
le début de sa mission jusqu'à sa mort, de 610 à 632 soit 22 ans. A titre de
comparaison, on cite d'Abu Huraira 3500 hadiths, tandis que celui-ci fréquenta le
prophète moins de 4 ans.